Le tribunal administratif de Lyon rejette la requête de la ligue de défense des droits de l'homme tendant au retrait de la crèche de la nativité installée dans l'hôtel de région.
Le tribunal administratif de Lyon a été saisi le 16 décembre 2016 de deux requêtes présentées par la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen dirigées contre la décision du président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes d’installer une crèche de la nativité dans l’hôtel de région.
En parallèle de la première requête tendant à l’annulation de cette décision, la seconde requête de l’association sollicitait du juge des référés la suspension en urgence de l’exécution de cette décision jusqu’à ce que le tribunal se prononce sur le fond.
Par une ordonnance du juge des référés rendue le 17 décembre 2016, cette seconde requête a été rejetée au motif de l’absence de démonstration d’une situation d’urgence justifiant que soit prononcée la suspension immédiate de l’exécution de cette décision. Le juge des référés a relevé notamment l’absence de précision et de justification tendant à démontrer l’existence de circonstances particulières induisant un risque de trouble à l’ordre public qu’aurait provoqué l’installation de cette crèche.